Les vers se versent en averse

Les vers se versent en averse

Sans issue

 

Je marche courbée sous le poids

D’une immense montagne grise.

Elle comprime chaque pas

Et mon regard vidé se brise.

 

 

L’espérance est silencieuse.

Aucun signe de délivrance.

Me voici ainsi qu’une gueuse

Mendiant des mots sans importance

 

 

Que, patiemment, je tresserai.

J’en ferai des vers gémissants

Beaux et forts mais cristallisés

Par l’immense poids écrasant.

 

 

 

 

 



09/09/2011
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