Sans issue
Je marche courbée sous le poids
D’une immense montagne grise.
Elle comprime chaque pas
Et mon regard vidé se brise.
L’espérance est silencieuse.
Aucun signe de délivrance.
Me voici ainsi qu’une gueuse
Mendiant des mots sans importance
Que, patiemment, je tresserai.
J’en ferai des vers gémissants
Beaux et forts mais cristallisés
Par l’immense poids écrasant.
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