Les vers se versent en averse

Les vers se versent en averse

Magie blanche

 

L’hiver ne sait plus que faire

Il a perdu son identité

La main de l’automne lui verse

Un vent nostalgique et des feuilles d’or

 Qui craquent, voient loin

Et reviennent se coller à certains visages

Puis repartent, enrichies de nouvelles histoires

 

 

L’hiver ne sait plus que faire

De ce que racontent les feuilles d’or

Les tristes histoires des visages impassibles

N’ont pas à être effeuillées

Feuilles d’or, feuilles volages

Revenez !

Rendez  à chacun son identité

Puis repartez, légères, vers votre destin !

L’hiver ne sait plus que faire

Il ne peut plus être tout à fait l’hiver

 

Il porte le nom que tu lui donnes

Et tu l’as toujours nommé « vert »

Tu vois l’impossible printemps

Que masquent les long mois de blanc vêtus

Et tu sèmes des fleurs multicolores

Et tu souffles une brise odorante

Et tu peins des tapis verts et des murs bleus

Ta main de magicien est fertile

Tes yeux versent leur soleil sur ton œuvre

Et l’hiver ne sait plus que faire

Il a perdu son identité

Il porte le nom que tu lui donnes

Mais qui ne saura l’effacer

 

Tu l’appelles « vert », tu peux l’appeler « or »

Et inventer l’été

L’hiver a des neiges trop épaisses

Pour se laisser briser

Et sa blancheur refuse la danse des couleurs

Il ne se laisse que maquiller

Il ne se laissera  pas changer

 

Peut être…..peut être

Si tu l’appelais « mer »

L’hiver sera-t-il pris de vertige

Devant ton immensité

Et se laissera-t-il couler…

 

Alors,

Les feuilles d’or

Auront d’autres histoires à emporter

Des histoires douces et gaies

Où des papillons sans identité

Auront trouvé un printemps éternel

Et les fleurs qui auront coulé de ta main

Pour en faire une terre natale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



04/09/2011
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