Frémir
La feuille jaunie frémit
Avant de se craqueler.
L’abeille aussi frémit
En se posant sur sa fleur
Puis en déguste la saveur.
L’oisillon tombé du nid
Frémit, frémit, frémit
Lorsque je le prends dans ma paume
Pour qu’il y dorme.
Et moi, je frémis et je déborde
A chaque coin de ciel bleu
Révélé par les yeux
Qui ont su reconnaitre
En moi l’Etre.
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