Les vers se versent en averse

Les vers se versent en averse

Frémir

 

La feuille jaunie frémit

Avant de se craqueler.

L’abeille aussi frémit

En se posant sur sa fleur

Puis en déguste la saveur.

L’oisillon tombé du nid

Frémit, frémit, frémit

Lorsque je le prends dans ma paume

Pour qu’il y dorme.

Et moi, je frémis et je déborde

A chaque coin de ciel bleu

Révélé par les yeux

Qui ont su reconnaitre

En moi l’Etre.

 

 

 




06/09/2011
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