Les vers se versent en averse

Les vers se versent en averse

Illusion

Un rêve voilé vivait

Au sein de ses pensées

Quand elle le déployait

Des ailes lui poussaient

Quand il se ramassait

Sa lumière la pansait

Elle fermait les yeux

Un tout petit peu

Il l'embrassait

Un frisson délicieux

La parcourait, joyeux

De la tête aux pieds

 

Un jour, au beau milieu de la réalité

Le rêve lui a fait ses adieux

Lointain, glacial on ne peut mieux !

Etranger aux frissons, ignorant les baisers

Et les ailes de lumière qu'il avait créées 

Elle l'a vu éteindre le feu

Qui la réchauffait !

Elle a ouvert les bras

Et les paumes et les doigts

Pour que de sa poitrine se dégage

Le plus beau des mirages !

 

 

 

 

 

 

 

 



30/08/2011
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