Les vers se versent en averse

Les vers se versent en averse

La vie est partout

Autour de nous,

Au fond de nous.

Elle frémit, elle gémit.

Elle sourit, elle supplie.

Elle étale ses pétales.

Libère son arsenal d'abeilles.

Fait danser ses papillons

Au rythme des saisons.

Mille et une merveilles

Naissent à l'aube

Mais l'homme se dérobe.

Il ferme les yeux,

Efface les cieux,

Fait le sourd

Méprise l'amour

Et la vie, pourtant

Continue son chant.

Elle bat ses tambours

En son cœur de vautour.

Elle germe et grandit

Au fin fond de lui.

C'est si simple ! il suffit

D'un sourire d'enfant

D'un bleu à l'horizon

D'un fruit de saison

D'une hirondelle passant

Pour comprendre et se reprendre !

Hélas ! souvent, c'est un tremblement de terre,

Un grand malheur, un terrible cancer

Qui font un arrêt dans le temps.

Alors, notre oreille soudain

Est attentive aux bruits du matin

Et nous voyons enfin

Sur l'aile de l'hirondelle

L'appel de la vie !

L'homme est ainsi !

Heureux est celui qui a compris

Que la vie est partout

Sans que le fouet du temps

Ne l'ait atteint en plein visage !

Partout est la vie! elle a des ramages

Si doux qu'il est criminel

D'être sourd à son appel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 



30/08/2011
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