Les vers se versent en averse

Les vers se versent en averse

Le poème ultime

Tu es le vers libre
Dont la rime intérieure
Parcourt les recoins du cœur
Qui vibre.
Tu es l’assonance
Qui s’élance et entame
La transe de l’âme.
Tu es le chiasme
Qui entrelace son sens
Pour l’ivresse des sens.
Tu restes l’oxymore
Puisant sa cohérence
Dans le chaos.
La mort

Guette tes mots
Mais tu es le poème
Au pouvoir suprême
A chaque lecture
Le Phénix se redresse
Le cœur en liesse !
Tes allitérations enlisent
Dans leur tourbillon
Les pouvoirs de la raison.
Tu es la litote hyperbolique
L’antithèse logique
A la folle droiture

Qui se drape de blanc
Tout en saignant !
Tu es l’antiphrase sadique
La riposte inattendue
Et magnifique !
La faucheuse baisse le bras
Tes mots ne la craignent pas.
Tu es le poème ultime
A la rime incantatoire
Au magique pouvoir.

Pourtant quelque part
Un hiatus a glissé 
Deux voyelles ont grincé
La mélodie de l’éternité

S’est brisée en sanglot
Dans les bras des mots.



20/03/2012
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