Les vers se versent en averse

Les vers se versent en averse

Le voyage fantastique

 Mon cœur est un oiseau multicolore

Enfermé dans sa cage thoracique,

Souvent, il chevauche l’aurore

Vers un voyage galactique.

Une fois de l’autre côté du ciel,

Il lui pousse mille et une ailes

Et son ramage se fait l’écho

Des joies de la Terre et de ses maux.

Mon cœur joue à saute mouton

De Mercure l’incandescente

A la glaciale Pluton.

Et, s’il rencontre une étoile filante

Il accroche son rêve à sa lumière.

Et, s’il se trouve face à l’antimatière

D’un coup d’aile, il change de voie.

La lactée, des fois, ne lui suffit pas !

Il vole loin, loin, vers les paradis

Où les trous noirs ne vont pas ;

Là où il ne fait jamais nuit,

Là où les cages n’existent pas.

Et, lorsqu’il a bien mené son aventure

Mon cœur glisse sur un rayon crépusculaire

Vers le fond de sa cage obscure

Où il pourra braver tous les calvaires

Car le cheval du rêve fantastique

Lui offre sa croupe magnifique

Lorsque le Phénix qui l’habite

Entend l’appel et s’agite.

 

 

 

 

 

 



31/01/2012
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