Ma vie
Ma vie, je t’ai rêvée palais des mille et une nuits
Et, dès ma prime enfance, je t’ai fait confiance
Et j’ai fait fi des jours ingrats et des souffrances
Etant sûre que ton aube percera toutes mes nuits
Qu’au fin fond d’une impasse se baissera ton pont-levis
J’ai traversé les jours aux heures marquées d’épines
Stoïque, car des lits satinés m’attendent dans tes pièces
Combien de fois, j’ai courbé tristement l’échine
Me disant qu’un jour, c’est certain, je serai princesse.
Mais, toi, ma vie, plus que tout autre, tu m’as trahie
Tu n’as jamais été au rendez-vous du bonheur
Où sont les délices que mon rêve m’a promis ?
Les années passent, le rêve vieillit ; le rêve était leurre ?
Non ! c’est moi qui me leurrais ! on n’attend pas la vie
On ne devient pas princesse des mille et une nuits
En y rêvant. Il s’agit de se prendre en main
De se faire confiance et de marcher vers demain
De se tracer un chemin de vie, d’y semer des roses
D’en arracher les épines et d’avancer vers sa propre cime
Car, toi, ma vie, tu ne fais pas de cadeau
Quand on t’attend avec patience, tu tournes le dos
Pour te vivre dans ta plénitude, pour disposer de tes clés
Pour être la princesse de tous tes palais
Il ne suffit pas de croire en toi car tu es traitresse
Je m’habille de volonté, de courage et de persévérance
Alors, tu n’auras pas le choix, je vivrai ton ivresse
Et à mes pieds, il y aura un parfum d’espérance.
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